Primaire à droite : "Si tout le monde va voter, c’est le premier tour de la présidentielle" selon Éric Ciotti
Éric Ciotti était l'invité de Questions politiques sur franceinfo ce dimanche. Il s'est notamment exprimé à propos de la primaire à droite et de l'immigration.
Éric Ciotti, député Les Républicains, président du département des Alpes-Maritimes et porte-parole de Nicolas Sarkozy, était l'invité dimanche 30 octobre de l'émission "Questions politiques" de France Inter, franceinfo et du journal Le Monde. Concernant la primaire à droite, il a déclaré que "pour gagner, il faut qu'un électorat populaire aille voter".
"Il faut que la France aille voter", a-t-il insisté, avant de nuancer ses propos : "Là, c'est une primaire de la droite et du centre. Si tout le monde va voter, c’est le premier tour de la présidentielle."
Interrogé sur la possibilité des électeurs de gauche de venir voter à la primaire de la droite, Éric Ciotti a en effet déclaré : "Ils auront, quelque part, une trahison morale, parce qu'ils vont signer une charte disant 'j'adhère aux valeurs républicaines de la droite et du centre'... Moralement, ce n'est pas quelque chose qui m'enthousiasme."
#Primairedroite Un vote massif des électeurs de gauche ? "Ce serait une forme de hold-up démocratique" pour @ECiotti #QuestionsPol pic.twitter.com/65t934ACbt
— France Inter (@franceinter) 30 octobre 2016
Au peuple de trancher sur l'immigration
Le porte-parole de Nicolas Sarkozy a également défendu le recours au référendum en France, notamment sur la question de l'immigration.
"Est-ce qu'on change de politique d'immigration ?, s'est interrogé Éric Ciotti. Est-ce qu'on réduit fortement le nombre d'étrangers qui arrivent en France en situation légale ? Je crois que c'est au peuple de le dire."
Il a ensuite insisté en affirmant : "Il faut la force du référendum [sur les questions économiques, et sur l'immigration, NDLR]. Pourquoi le référendum ? Parce que sont des questions majeures, que le Parlement depuis 40 ans n'a jamais réussi à trancher."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.