Quel(le) président(e) pour l'Assemblée ?
Elisabeth Guigou affirme aujourd'hui qu'elle est disponible pour cette fonction. "Je souhaite avoir des responsabilités au bureau de l'Assemblée nationale, et si c'était la plus haute qui m'était confiée, ce serait évidemment un grand honneur pour moi de l'assumer, mais il faut qu'il y ait un dispositif collectif" , précise l'ancienne ministre socialiste.
Le nom d'Elisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis, a été cité à plusieurs reprises. Pour certains commentateurs, une femme à la présidence de l'Assemblée serait une première et aussi un signe fort que pourrait donner le nouveau pouvoir.
Avant elle, c'est Ségolène Royal qui tenait la corde mais sa défaite dans la 1ere circonscription de Charente-Maritime l'a privée de son siège de députée.
Bartolone aussi
Claude Bartolone, lui, a déclaré sa candidature au perchoir dès ce matin dans une interview au Parisien. Le président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis précise que s'il ne fait pas "partie du cercle historique" des proches de François Hollande, il juge avoir été "utile et loyal" au chef de l'Etat durant sa campagne, alors qu'il avait auparavant soutenu Martine Aubry aux primaires.
Glavany enfin
Le député des Hautes-Pyrénnées a annoncé sa candidature au perchoir en début d'après-midi lors d'une conférence de presse. "Je me présente comme un parlementaire assidu et investi" , a déclaré Jean Glavany, car "l'élection de François Hollande offre une occasion inestimable pour le Parlement", a-t-il ajouté.
C'est le 26 juin lors de la première séance au palais Bourbon que sera
élu le président de l'Assemblée.
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