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Quatre mois d'ouverture à gauche

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, quelque treize personnalités de gauche ont été « recrutées » par le président. Ils sont quatorze depuis que Michel Rocard a annoncé participer à une commission de réflexion sur la revalorisation des enseignants.
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Ils sont socialistes, ou du moins de sensibilité de gauche, et participent de près ou de loin au gouvernement.

Il y a ceux du comité Balladur sur les institutions : Jack Lang, Olivier Duhamel, ex-député européen, Guy Carcassonne, du cabinet de Michel Rocard, Olivier Schrameck ancien directeur du cabinet de Lionel Jospin.

Ceux qui ont accepté une mission : Jacques Attali, sur les freins à la croissance, Hubert Védrine, sur la mondialisation, et Michel Rocard, sur les enseignants.

Ceux qui ont rejoint le gouvernement, Bernard Kouchner, aux affaires étrangères, Jean-Pierre Jouyet, aux affaires européennes, Eric Besson, chargé de la prospective, Jean-Marie Bockel, sur la coopération et la francophonie, Fadela Amara, à la politique de la ville, et Martin Hirsh haut commissaire aux solidarités actives.

Sans oublier Dominique Strauss-Kahn, qui a obtenu le soutien du président pour sa candidature au FMI.

Mais que deviennent ceux qui ont inauguré le système ? Louise Bodet a suivi hier l'une de ces personnalités de gauche, devenues ministres : la secrétaire d'Etat à la politique de la Ville Fadela Amara, en visite de terrain dans l'Essonne.

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