Vincent Peillon à la primaire de gauche : "Il n'y a pas de candidat de trop"
Eduardo Rihan Cypel, député socialiste de Seine-et-Marne, est revenu, dimanche sur franceinfo, sur la candidature de Vincent Peillon à la primaire de gauche.
"Il n'y a pas de candidat de trop", a déclaré Eduardo Rihan Cypel, député socialiste de Seine-et-Marne, dimanche 11 décembre sur franceinfo, après l'annonce de la candidature de Vincent Peillon à la primaire de la gauche.
Peillon, un homme "de profondeur et d'idées"
"J'accueille la candidature de Vincent Peillon avec beaucoup d'enthousiasme, partage le conseiller régional d'Île-de-France. Il me semble en capacité de rassembler et d'offrir la bonne vision que nous devons avoir de la France pour mener notre pays vers un avenir meilleur". Le député voit en Vincent Peillon des qualités qu'il apprécie. "Je trouve que c'est bien d'avoir des hommes de profondeur, des hommes d'idées. Cela change du jeu des petites phrases qui n'ont jamais rien construit et qui ont toujours détruit".
Eduardo Rihan Cypel est bien placé pour parler d'un homme qu'il connaît depuis près de dix ans. "C'est quelqu'un qui a toujours porté une refondation républicaine tout au long de ses dernières années, qui a commencé son combat politique en luttant contre les paradis fiscaux, c'est-à-dire pour une régulation économique et financière dès les années 1990."
C'est quelqu'un qui porte une vision de la justice et de l'égalité, et il veut profondément faire revivre les principes fondamentaux de la République, faire revivre les trois principes de notre République que sont la liberté, l'égalité et la fraternité
L'ancien ministre de l'Éducation est, pour le moment, la quatrième candidature officielle à la primaire de gauche, après Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. Mais pour Eduardo Rihan Cypel, "il n'y a pas de candidat de trop." Pour le député de Seine-et-Marne, l'essentiel, pour la gauche, sera "d'être au second tour alors qu'on a une droite extrêmement dure, à travers la candidature de François Fillon, et une extrême droite qui guette" et se trouve "aux portes du pouvoir".
Pour le député socialiste, ce sera "aux Français de trancher", et notamment de décider si l'ancien ministre, remercié en 2014 après avoir instauré une réforme polémique des rythmes scolaires, devra en porter encore la responsabilité.
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