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Vidéo Revenu universel : Manuel Valls contre une "société de l'assistanat ou du farniente"

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Manuel Valls : "Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente."
Manuel Valls : "Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente." Manuel Valls : "Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente." (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
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L'ancien Premier ministre a défendu sur franceinfo son projet de "revenu décent". "Il ne s'agit pas de donner à tout le monde 800 euros", a-t-il précisé.

Réponse à la raréfaction du travail et outil de liberté pour Benoît Hamon, mais "irréalisable" pour Manuel Valls, le revenu universel divise les candidats à la primaire de la gauche. L'ancien Premier ministre a défendu, mardi 10 janvier, sur franceinfo, son projet de "revenu décent". "Il ne s'agit pas de donner à tout le monde 800 euros. Il s'agit de fusionner les dix minimas sociaux qui existent aujourd'hui puisqu'il faut davantage simplifier. On a le sentiment que certains gagnent plus sans travailler." Il s'agirait d'une allocation "sous conditions de ressources" qui concernerait aussi "les jeunes entre 18 et 25 ans. Mais en la liant au travail."

Ce système "est maîtrisé d'un point de vue financier", a insisté Manuel Valls : "8 milliards, ça n'a rien à voir avec un revenu universel qui irait au-delà des 300 milliards et qui est impossible à mettre en œuvre. Je suis pour des solutions réalistes, sociales. Je suis pour une société du travail, de la solidarité. Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente."

Raréfaction du travail

L'ancien Premier ministre a aussi défendu le "sérieux budgétaire" de son action et de son programme : "En 2017, nous serons sous les 3% de déficit. Il ne s'agit pas de baisser le déficit pour baisser le déficit, mais tout simplement parce qu'il en va de la souveraineté, de l'indépendance de notre pays, a-t-il expliqué. La maîtrise des dépenses publiques, c'est toujours mon objectif, moins de 3% en 2017. Mais je veux poursuivre la baisse des impôts que nous avons engagée en 2014 pour les couches populaires, pour les classes moyennes, parce que les impôts ont trop augmenté entre 2010 et 2014."

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