Primaire de la gauche : les candidats courtisent les PME
Ce mercredi 11 janvier, les candidats à la primaire de la gauche ont passé un grand oral devant les petits patrons : 20 minutes chacun pour parler de leurs politiques économiques et sociales.
Un concert de louanges ce matin, mercredi 11 janvier, des candidats à la primaire de la gauche face aux syndicats de patrons. "Un trésor vivant", c'est la périphrase qu'Arnaud Montebourg choisit pour désigner les PME, fustigeant au passage la grande entreprise. Mais celui qui a d'abord clamé son amour de l'entreprise, c'est Manuel Valls. "J'aime l'entreprise, j'aime les chefs d'entreprise. La plupart ne comptent par leur temps. Ce sont des hommes et des femmes de dialogue", a déclaré l'ancien Premier ministre.
Deux absents de taille
Comment densifier le tissu productif ? Recréer de l'emploi ? Les candidats en retard dans les sondages ont aussi livré leurs remèdes. Jean-Luc Bennahmias, par exemple, promet d'être fidèle. "Tout le monde dit 'vous êtes les rois, les TPE et les PME'. Le problème c'est que tout de suite après on les oublie", estime-t-il. Benoît Hamon et Vincent Peillon ne sont pas venus voir les patrons. Le premier était en meeting, le second sur un plateau télé.
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