Primaire de la gauche : entre cris de victoire et amertume
Une équipe de France 2 revient sur l'ambiance dans les QG de campagne des différents candidats. Reportage.
L'attente puis la délivrance : les cris de joie ont retenti au QG de Benoît Hamon, hier dimanche 22 janvier, au moment de l'annonce des résultats le plaçant devant Manuel Valls avec 36% des voix. Peu après, leur candidat arrive sur la péniche louée pour l'occasion. Entre journalistes et militants, difficile de se frayer un chemin. Très vite, il appelle à la mobilisation pour le second tour. "En me plaçant en tête, vous avez envoyé un message clair d'espoir et de renouveau", a-t-il déclaré.
Rien n'est joué
Chez ses partisans, il y a un sentiment de revanche. "C'est génial, on a battu Valls !", s'enthousiasme une militante. Quelques mètres plus loin, l'ancien Premier ministre a choisi une arrivée discrète. À la tribune, il dramatise l'enjeu du second tour : "C'est le choix entre la défaite assurée et la victoire possible", a-t-il lancé. L'ex-favori du scrutin assure qu'il reste combattif et que rien n'est écrit. Mais la tâche n'est pas facile : Arnaud Montebourg votera pour Benoît Hamon.
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