"Il ne peut y avoir aucune confrontation politique au sein d'une primaire entre le président de la République et le Premier ministre". C'est ce qu'a déclaré Manuel Valls à son arrivée à Tunis (Tunisie). Malgré tout, le mot renoncement n'hésite pas dans le vocabulaire de Manuel Valls. "Pas question pour lui de perdre la face. Hier, lundi 28 novembre, avec François Hollande ils se sont mis d'accord sur un point : il ne se présenteront pas l'un contre l'autre lors de la primaire de la gauche", explique Hélène Hug en direct de Tunis.Il a mis la pression sur le chef de l'ÉtatPour le reste, tout est ouvert, Manuel Valls est prêt à remplacer François Hollande au pied levé s'il n'y va pas. "Hier, lors de leur déjeuner il n'a obtenu aucune information précise sur les intentions du président, mais Manuel Valls a joué sa carte. Il a mis la pression sur le chef de l'État. Certaines personnes de sont entourage parlent de dissuasion nucléaire, autrement dit menacer pour faire céder", conclut la journaliste.