Gifle : la réaction du policier qui protégeait Manuel Valls peut "paraître violente, mais il ne sait pas forcément qui est devant lui"
Erci Stemmelen, ancien commissaire divisionnaire du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), a estimé, mercredi sur franceinfo, que le policier en charge de la protection de Manuel Valls "a bien réagi" à la suite de la gifle reçue par l'ancien Premier ministre.
Le policier en charge de la protection de Manuel Valls "a bien réagi", à la suite de la gifle reçue par le candidat à la primaire de la gauche, selon Eric Stemmelen, consultant en sécurité et ancien commissaire divisionnaire du Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Pour autant, le spécialiste a admis, mercredi 18 janvier sur franceinfo, que la réaction pouvait "paraître violente, mais il ne sait pas forcément qui est devant lui".
franceinfo : Considérez-vous qu'il y ait eu une faille dans la protection de Manuel Valls ?
Eric Stemmelen : Ce n'est pas la première fois que cela se produit. Nicolas Sarkozy s'est fait accrocher la cravate. François Hollande a été enfariné durant la campagne à la présidentielle de 2012. Dans le cas de Manuel Valls, le policier qui assurait sa protection a bien réagi.
La réaction du policier n'est elle pas violente et disproportionnée par rapport à la gifle ?
Certes, cela peut paraître violent. Il a réagi dans la seconde, mais il ne sait pas forcément qui est devant lui. L'agresseur a été maîtrisé tout de suite et c'est important. Quand on protège une personnalité, la première réaction est de mettre à l'abri la personnalité. L'usage de l'arme n'est quasiment jamais employé.
L'effectif de protection est-il trop léger autour des candidats à la présidentielle ?
Aucun candidat n'est déclaré. Il y aura une protection officielle lorsque la campagne sera ouverte officiellement. Dans ce cas, Manuel Valls est encore protégé en tant qu'ancien Premier ministre. C'est une coutume.
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