Lille (Nord), Dijon (Côte-d’Or), Grenoble (Isère), Strasbourg (Bas-Rhin) sont des villes à priori acquises à la gauche au second tour des élections municipales le 28 juin, mais quelle gauche ? L’alliance traditionnelle PS-EELV n’est plus automatique. À Dijon comme à Lille, la liste PS est arrivée en tête. Les deux maires sortants n’ont donc pas envie de faire une place aux Verts.Dernières heures de tractationFrançois Rebsamen et Martine Aubry sont visés sans les nommer par le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts. "Certains barons ou baronnes se disent qu’ils veulent faire sans les écologistes, comme s’il n’y avait pas eu de premier tour, comme si à certains endroits on n’avait pas fait 20%, 25% ou plus", explique Julien Bayou. À Grenoble, c’est le maire sortant écologiste qui rechigne à fusionner avec les socialistes. Les positions des uns et des autres peuvent encore évoluer jusqu’à mardi 2 juin 18 heures.