Élections sénatoriales : la droite en contre-pouvoir
La République en marche est très loin des objectifs qu'elle s'était fixée. La droite, elle, sort renforcée avec l'arrivée de 17 nouveaux élus Les Républicains. Le Sénat est-il le lieu du contre-pouvoir au président Emmanuel Macron?
Sous les dorures du Sénat ce lundi 25 septembre au matin, c'est un calme apparent. Et pourtant, la droite jubile. Elle sort renforcée des élections d'hier, dimanche, et entend bien peser. Pour Bruno Retailleau, "Le Sénat sera bien un contre-pouvoir. La France a besoin d'une majorité et d'une opposition. Emmanuel Macron ne peut pas, tout jupitérien qu'il puisse être, s'attribuer tous les pouvoirs. C'est la démocratie", tient à rappeller le sénateur LR.
28 sièges pour LREM
En Marche ambitionnait une forte poussée pour soutenir Emmanuel Macron. C'est raté. La droite gagne 17 sièges, le groupe socialiste limite la casse avec 81 sièges, soit 5 de moins. Les centristes, alliés à la droite, gagnent 8 sièges. La République en marche n'est que quatrième, avec 28 sièges. Même la gauche, requinquée, affiche ce matin une volonté d'opposition. "On peut être le creuset de contre-propositions qui rendent lisibles pour nos concitoyens l'autre politique qui serait nécessaire au pays qui pourrait rassembler les forces de gauche, les écologistes, et bien au-delà, les mouvements citoyens", estime Marie-Noelle Lineneman, sénatrice PS.
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