"Dans une période de creux, il faut des guerriers" : Benoît Hamon se bat pour les législatives malgré une situation "compliquée"
Benoît Hamon était à Colombes vendredi pour soutenir Alexis Bachelay aux élections législatives. Le candidat PS à la présidentielle veut "continuer à se battre" pour ses idées malgré une configuration qui ne prête pas à l'optimisme.
Benoît Hamon, qui est lui-même candidat aux législatives dans les Yvelines, est allé soutenir vendredi 26 mai, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, Alexis Bachelay, le porte-parole de sa campagne présidentielle. L'occasion de réaffirmer sa volonté de "continuer à se battre" pour ses idées, même si la situation "est compliquée".
"Nous n'avons jamais dévié du fond. Les gens nous reconnaissent la qualité des idées que nous avons défendues", a déclaré Benoît Hamon vendredi à franceinfo.
Le principal reproche qu'on nous fait, c'est nos amis ou nos ex-amis, en fait. Mais au fond, nous avons une parole de gauche forte.
Benoît Hamonà franceinfo
"La configuration est compliquée mais on se bagarre toujours sur nos idées et sur le fait qu'il y a besoin de la gauche à l'Assemblée, pas seulement pour résister mais pour reconstruire justement, a poursuivi le candidat PS à l'élection présidentielle. Il faudra qu'il y ait des parlementaires qui aient envie de reparler de transition écologique, de travail… Cet espace n'a pas disparu. Il est simplement occupé par d'autres".
"L'étiquette socialiste" plutôt que "le parapluie de Macron"
Benoît Hamon ne semble pas se faire d'illusions sur les résultats des législatives. Un peu désabusé il confie : "C'est comme ça, il y a des périodes de creux, et dans ce creux, il faut des guerriers. Et moi je suis venu leur apporter mon soutien et au premier chef à Alexis Bachelay".
Benoît Hamon qui ironise aussi sur le fait qu'aujourd'hui "c'est prendre un risque" que de porter "l'étiquette socialiste" plutôt que de "se mettre sous le parapluie de monsieur Macron. Nous, on prend le risque de continuer à se battre sur nos idées, avec sincérité" dit-il.
On sera dans l'opposition, ce qui ne veut pas dire qu'on ne sera pas intelligents, capables de reconnaître quand il y a des textes qui sont bons, qu'il faut les voter.
Benoît Hamonà franceinfo
Et il ajoute : "Je vous le dis, la loi de moralisation de la vie politique je la voterai, surtout si elle reprend l'idée de la transparence sur les dons. Mais j'ai l'impression que là encore, on veut faire de la moralisation de la vie politique en restant au milieu du gué."
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