PS: Peillon passe, plus dur pour Weber
Quatre mois après les déchirements du congrès de Reims, les 230.000 adhérents socialistes sont appelés à valider les listes du PS pour les Européennes de juin prochain. On attend les résultats définitifs cette nuit. Il est plus incertain qu'à l'accoutumée, à cause de la fronde menée par les barons locaux du parti, qui contestent la composition des fameuses listes.
En tête de ce mouvement de protestation, le maire de Lyon Gérard Collomb. Plus discret habituellement, il a décidé de sortir du bois en dénonçant des listes déconnectées du terrain. Surtout il ne digère pas le parachutage de Vincent Peillon, royaliste comme lui, dans sa région Sud-Est. Mais selon des résultats encore non définitifs, il semble que la liste emmenée par Vincent Peillon ait été très largement ratifiée par les militants, selon Patrick Mennucci, directeur de campagne dans la région.
Autre point sensible, la région Centre, où un autre parachutage, celui du fabiusien Henri Weber passe mal. La liste pourrait être rejetée cette nuit. Ce qui serait une première pour le PS.
Martine Aubry tente de minimiser estimant qu'il ne s'agit que du vieux parti qui se rebiffe contre la rénovation. Mais la Première secrétaire serre les dents, puisqu'elle pourrait y perdre tout le bénéfice de la réconciliation avec le camp Royal.
Anne-Laure Barral et Louise Bodet
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.