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Propos sur la déportation des homosexuels : Christian Vanneste prochainement exclu de l'UMP

A l'unanimité, le bureau politique de l'UMP a décidé d’inscrire son exclusion à son prochain bureau, mercredi prochain. Dans l'immédiat, le parti présidentiel lui a retiré son investiture ; il choisira un nouveau candidat aux législatives, face à lui. Sur TF1, Nicolas Sarkozy a également évoqué cette polémique. "Tout ce qui peut de près ou de loin paraître comme de l'homophobie, je l'ai en horreur" a expliqué le chef de l'Etat
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Condamnation unanime. A gauche - on s'en serait douté - mais aussi à droite... Les propos de Christian Vanneste qui, dans une vidéo, nie la déportation des homosexuels français pendant la dernière guerre mondiale, suscitent un tollé. Le reste de la vidéo, ses propos sur l'homosexualité ou la famille, est à l'avenant.

Mais ce qui cristallise le débat, ce sont donc ces propos sur la déportation. "Il y a la fameuse légende de la déportation des homosexuels" , dit-il dans la vidéo. "Manifestement Himmler avait un compte personnel à régler avec les homosexuels. En Allemagne, il y a eu une répression et la déportation qui a conduit à peu près à 30.000 déportés, mais il n'y en a pas eu ailleurs".

Ces déclarations ont été longuement abordées ce matin, lors de la réunion à huis clos du Bureau politique de l'UMP. Un bureau qui a décidé, à l'unanimité, d'engager une procédure d'exclusion à l'encontre de Christian Vanneste. Celle-ci sera effective dans les jours qui viennent. 

Selon le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, "le bureau politique, à l'unanimité, a condamné avec la plus grande force ces propos inacceptables, profondément choquants et intolérables. Nous avons pris la décision d'inscrire à l'ordre du jour de notre prochain bureau politique, mercredi prochain, l'exclusion de Christian Vanneste de l'UMP"

Dans l'immédiat, son investiture aux prochaines législatives lui est également retirée. En clair, l'UMP va investir un nouveau candidat face à lui. 

Sur TF1, en marge de sa déclaration de candidature, Nicolas Sarkozy est également revenu sur cette polémique. "Tout ce qui peut de près ou de loin paraître comme del'homophobie, je l'ai en horreur" a expliqué le chef de l'Etat.  "Au XXIe siècle, ce type de propos, ça tire tout le monde vers le bas" , a ajouté Nicolas Sarkozy.

 

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