Pressenti à la tête de la Fondation pour l’islam, Chevènement ne veut "pas se dérober"
Le président de la République veut relancer la Fondation pour l'islam de France, créée en 2005 pour contrôler le financement des lieux de culte musulman, mais paralysée par des dissensions internes. François Hollande a évoqué de façon informelle le nom de l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement pour prendre la tête de la structure.
Jean-Pierre Chevènement a indiqué à l'AFP qu'il s'agit d'une "tâche difficile ", mais à laquelle "on ne peut pas se dérober ", car elle "répond à l'intérêt national".
L’ancien ministre de l'Intérieur, de la Défense, mais aussi de l'Education ne fait pas l’unanimité. Interrogée sur France Info, Laurence Rossignol, ministre du Droit des femmes, a plaidé pour un autre profil :"Le bon profil, c'est d'abord quelqu'un de culture musulmane, qui ait une connaissance de la subtilité humaine de l'islam, quelqu'un de laïc, et peut-être le meilleur profil, ce serait une femme également ".
A LIRE AUSSI ►►► Fondation de l’islam de France : "Un manque de moyens humains et financiers", selon Anouar Kbibech
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a déclaré "qu'il n'y a pas d'autres noms évoqués " pour prendre la présidence de la structure. Cette annonce intervient en plein débat sur le financement des lieux de culte. Stéphane le Foll a ajouté que le gouvernement n’entendait pas revenir sur la loi de 1905 qui interdit à l'Etat de subventionner des activités religieuses.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.