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Présidentielle 2012 : Hollande et Sarkozy s'affronteront au second tour

François Hollande arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle (28,8%) devant Nicolas Sarkozy (26,1%). Marine Le Pen arrive en 3eme position (18,5%) et Jean-Luc Mélenchon (11,7%). Le candidat PS estime être "le mieux placé pour être le prochain président". Son rival de l'UMP qualifie, lui, de "vote de crise" ce premier tour de scrutin.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Franceinfo (Franceinfo)

Le candidat socialiste se place en tête du premier tour de la course à l'Elysée avec 28,8% des suffrages, devant son rival de l'UMP qui atteint 26,1% des voix. Le deux rivaux seront opposés au second tour de la présidentielle.

Marine Le Pen, candidate du Front national, arrive en 3eme position avec un score important de 18,5% des voix. L'attitude de son électorat va peser fortement sur le second tour.

Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche atteint 11,7%. La réserve de voix qui peut constituer pour François Hollande au second tour est moins importante que ne le laissait présager les derniers sondages.

François Bayrou réalise un score de 8,8%. Le vote de l'électorat du MoDem au second tour sera aussi une des grandes inconnues de cette élection.

 

Hollande estime être "le mieux placé pour être le prochain
président" 

S'exprimant ce soir depuis son fief de Tulle en
Corrèze, François Hollande s'estime "le mieux placé pour devenir le
prochain président",
tout en remerciant les électeurs qui l'ont
placé en tête, "une position qui l'honore".

Pour le
candidat PS, "le premier tour représente une sanction du quinquennat
qui s'achève et un désaveu du candidat sortant dont le discours tout au
long de ces derniers mois a fait le jeu de l'extrême droite".

Il
relève ensuite que "jamais le Front national n'avait atteint un tel
niveau dans une élection présidentielle. Même en 2002".
Avant
d'ajouter : "C'est un nouveau signal qui appelle à mes yeux un
sursaut de la République".

 
Puis, François Hollande appelle
au "rassemblement [...] le plus large possible. Il concerne d'abord les
forces de gauche et les écologistes".
Et de saluer au passage
Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly "qui ont appelé clairement et sans
négociation à me soutenir pour le second tour".

Enfin, François
Hollande conclut en affirmant que le 6 mai, il veut "une victoire,
une belle victoire, à la hauteur de la France, de son Histoire et de son
avenir".

Sarkozy parle d'un "vote de crise"

Nicolas Sarkozy a pris la parole peu après François Hollande devant ses partisans réunis à la Mutualité à Paris. Le président-candidat a commencé par reconnaître que les Français "ont exprimé un vote de crise, témoignant de leurs inquiétudes, de leurs souffrances et de leurs angoisses face à ce nouveau monde qui est en train de se dessiner" . Des sentiments qui, selon lui, "portent sur le respect de nos frontières, la lutte déterminée contre les délocalisations, la maîtrise de l'immigration, la valorisation du travail, la sécurité".

Ensuite, Nicolas Sarkozy a assuré qu'il pouvait "aborder le second tour avec confiance" , et a appelé "tous les Français qui mettent l'amour de la patrie au dessus de toute considération partisane ou de tout intérêt particulier à s'unir et à (le) rejoindre".

Pour lui, "tout doit être débattu, sans hypocrisie, sans esquive, sans faux-fuyant" , entre les deux finalistes de la présidentielle. C'est pourquoi, il propose dont que "trois débats soient organisés entre les deux candidats, portant sur les questions économiques et sociales, sur les questions de société et sur les questions internationales" .

Une proposition immédiatement rejeté par François Hollande estimant qu'il convenait de s'en tenir à un seul débat, "qui durera le temps qu'il faudra".

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