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Présidence du Sénat : le socialiste Jean-Pierre Bel favori

Le PS connaitra-t-il logiquement une "Bel" journée avec la prise du "plateau", 6 jours après sa victoire en sièges aux élections sénatoriales dimanche dernier ? _ Le candidat de la gauche tient la corde dans le duel qui l’opposera cet après-midi à Gérard Larcher, l’actuel président UMP de la Haute Assemblée.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 07/05/2014 16:22

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La gauche a remporté dimanche dernier 177 sièges sur 348, soit la majorité absolue plus deux voix. La logique voudrait que la présidence du Sénat lui revienne, une première dans l’histoire de la Ve République.

L’Elysée résigné

Ce scénario semble d’autant plus probable que Nicolas Sarkozy lui-même a fait son deuil d’une victoire à contre courant de l’UMP. "On perdra dans la dignité la présidence du Sénat", a affirmé le président de la République mercredi dernier lors du petit-déjeuner hebdomadaire des ténors de la droite à l'Elysée.

Pas de manœuvres

Dans la foulée de la victoire de la gauche dimanche dernier, certains dans la majorité (notamment Gérard Larcher) avaient affirmé que rien n’était joué, tablant sur des défections individuelle et sur des pratiques sénatoriales parfois aussi inattendues qu’obscures.
_ Mais face à ces hypothèses de manœuvres politiciennes, la gauche a très vite dénoncé les tentatives de "holp-up" de la droite. Le spectacle de telles tractations risquait aussi de choquer l’opinion publique et la droite a préféré ne voulait pas de ça. "Nous n'irons chercher des voix ni dans les officines ni derrière les paravents" déclarait cette semaine le patron des sénateurs UMP Jean-Claude Gaudin.

Bel désigné par les siens par acclamation

Jean-Pierre Bel, élu ariégeois quasi inconnu du grand public, a été désigné candidat par acclamation par le groupe socialiste mardi-dernier. Peu avant, sa rivale potentielle au PS, Catherine Tasca avait annoncé qu'elle renonçait à se présenter. Jean-Pierre Bel affirme avoir le soutien de tous ses partenaires de la nouvelle majorité sénatoriale, écologistes, communistes et radicaux de gauche.

L’élection et l’avenir du nouveau Sénat

L'élection aura lieu aujourd’hui par un vote individuel et secret des sénateurs en séance publique.
_ S’il est élu, Jean-Pierre Bel prône un "Sénat plus moderne, plus modeste, plus transparent" ; il a appelé ses collègues à "donner l'exemple"s'engageant à "être extrêmement ambitieux" sur le
le train de vie du Sénat, qui est souvent très critiqué.