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Présidence du Sénat : Larcher dans un fauteuil

L'UMP Gérard Larcher a été élu président du Sénat français dès le premier tour de scrutin. Il a obtenu 173 voix face à Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste, qui en a recueilli 134.
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REUTERS/Charles Platiau)

Coupons court au suspense, qui n'est d'ailleurs que de façade: Gérard Larcher sera donc élu, aujourd'hui, au "plateau", la présidence du Sénat. L'ancien ministre (UMP) du Travail a déjà fait le plus difficile en dominant, mercredi dernier, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, lors d'une primaire au sein du parti de la majorité.

C'est d'ailleurs l'UMP, malgré la perte récente de plusieurs sièges, qui bénéficie toujours de la majorité relative, d'où cette victoire quasi-certaine pour le sénateur-maire de Rambouillet.

Il devra pourtant en passer par un vote, à bulletins secrets, aujourd'hui. Le nouveau président doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés au premier ou au deuxième tour; au troisième tour, la majorité relative est suffisante. En cas d'égalité, le plus âgé l'emporte.

Face à lui, il ne reste plus que deux candidats, le socialiste Jean-Pierre Bel (Ariège), reconduit cette semaine à la tête de son groupe au Sénat ; et le centriste Michel Mercier, candidat de dernière minute.
_ Alain Lambert, lui aussi ancien ministre UMP, a finalement jeté l'éponge. Dans un communiqué, il s'explique : “Prenant acte de la volonté des présidents de commission et de délégations du Sénat, membres du groupe UMP, d'éviter dans la période délicate actuelle une double candidature à la présidence du Sénat, je prends la décision de renoncer à ma candidature”.

Gérard Larcher, sénateur depuis 1985, connait les arcanes du
Palais du Luxembourg, dispose de nombreux amis dans les
différents groupes et pourrait l'emporter dès le premier tour.

Matteu Maestracci avec agences

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