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Pour Valérie Rosso-Debord, l'objectif est de rassembler la majorité silencieuse à la Concorde

En dépit du tassement de Nicolas Sarkozy dans les sondages, Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, l’assure : "Les retours sont très bons". Elle lance un grand appel pour le rassemblement, dimanche 15 avril, à la Concorde.
Article rédigé par Catherine Rougerie - Propos recueillis par
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Valérie Rosso-Debord participe à un meeting de Nicolas Sarkozy, à Bordeaux, le 3 mars 2012. (AFP - Lionel Bonaventure)

En dépit du tassement de Nicolas Sarkozy dans les sondages, Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, l'assure : "Les retours sont très bons". Elle lance un grand appel pour le rassemblement, dimanche 15 avril, à la Concorde.

Réelle ou affichée ? La confiance est en tous les cas de mise au sein de l'UMP.

Au lendemain de l'intervention télévisée du président-candidat, Nicolas Sarkozy, sur France 2, et à l'avant-veille de l'ultime grand rassemblement de la majorité, place de la Concorde à Paris, Francetv2012 a interrogé Valérie Rosso-Debord.

Pour la députée UMP de Meurthe-et-Moselle, l'issue du premier tour ne fait aucun doute.

Comment s'annonce le rassemblement dimanche à La Concorde ? Quelle sera la teneur du discours de Nicolas Sarkozy ?

VRD. L'idée pour nous est d'avoir un grand meeting une semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle. L'objectif est de rassembler l'ensemble de la majorité silencieuse des Français qui ne s'expriment ni au travers des blogs, des tweets, de Facebook, ni aux travers des médias, mais qui souhaitent apporter leur soutien à Nicolas Sarkozy. Nous pensons qu'il y aura beaucoup de monde.

L'idée est un discours de concorde, de rassemblement entre tous ceux qui souhaitent que notre pays avance, que notre pays continue à être protégé dans un monde mouvant et une Europe mouvante..

On voit ce qui se passe actuellement en Espagne et la situation dramatique pour les espagnols. Il s'agit d'éviter de tomber dans ses affres. Pour cela, il faut une colonne vertébrale, une politique affirmée et surtout être en capacité de continuer à réformer de façon structurelle le pays.

A une semaine du premier tour, et vu le tassement de Nicolas Sarkozy dans les sondages, quel est l'état d'esprit au sein de l'UMP ?

VRD. Les sondages sont assez erratiques. Ils montrent qu'il y a une vraie volatilité de l'électorat, que les gens ne sont pas encore fixés.

Ce qui est important pour nous, c'est la dynamique que Nicolas Sarkozy a su créer de façon incontestable autour de sa candidature depuis son entrée en campagne.

Nous sommes parfaitement optimistes quant à l'issue de ce premier tour et nous continuons à convaincre, à aller convaincre, à être présents et déterminés sur le terrain, à porter un message de protection et de grandeur de notre pays.

Les retours que nous avons sont très bons.

Quelle va être la ligne de conduite dans les derniers jours avant le scrutin ?

VRD. Toujours la même, dire la vérité, proposer, et puis expliquer que pour protéger notre pays, il faut que la France soit forte.

Et pour que la France soit forte, il faut à sa tête quelqu'un qui soit à la fois crédible internationalement, de façon européenne et aussi en capacité de prendre des décisions.

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