Politique : "Aujourd’hui les démocraties sont en danger partout dans le monde", estime Bruno Millienne, porte-parole du Modem.

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Politique : "Aujourd’hui les démocraties sont en danger partout dans le monde", estime Bruno Millienne, porte-parole du Modem.
Politique : "Aujourd’hui les démocraties sont en danger partout dans le monde", estime Bruno Millienne, porte-parole du Modem. Politique : "Aujourd’hui les démocraties sont en danger partout dans le monde", estime Bruno Millienne, porte-parole du Modem. (France info)
Article rédigé par franceinfo - C. Loyer
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Nicolas Bay, député européen, vice-président exécutif de Reconquête, et Bruno Melienne, député des Yvelines, réagissent sur le plateau du 19/20 info au discours d’Emmanuel Macron, dimanche 10 décembre.

Emmanuel Macron a indiqué, lors de son allocution du dimanche 10 décembre, que l’IVG sera inscrite dans la Constitution. "Le droit des femmes, comme le droit des enfants, (…) tous les droits essentiels, tous les droits humains doivent progresser et on doit les protéger partout dans le monde, parce que personne n’est à l’abri qu’une démocratie tombe et qu’elle soit remplacée par un gouvernement un peu plus autocrate, qui viserait à détruire et à détricoter ces droits", estime Bruno Millienne, député des Yvelines et porte-parole du Modem. 

 

De son côté, Nicolas Bay, député européen et vice-président exécutif de Reconquête, qualifie le discours d’Emmanuel Macron de "très prétentieux". "Bien sûr qu’il y a des grands principes généraux auxquels on est tous attachés, les droits de l’homme, la dignité, en particulier l’égalité en dignité de tous les hommes, mais il y a des droits qui sont attachés à de la citoyenneté", rappelle-t-il. Quant à l’IVG dans la Constitution, il estime qu’il s’agit d’une "mauvaise idée"

Les démocraties en danger ?

Au sujet de la dépénalisation de l’homosexualité, Emmanuel Macron a annoncé avoir nommé un ambassadeur à l’ONU. "Nous sommes tous d’accord pour que les gens ne soient pas pénalisés en fonction de leur orientation sexuelle, c’est évident", commente Nicolas Bay. Mais "ne confondons pas tout", dit-il. "Ça ne veut pas dire qu’on cède à toutes les exigences LGBT, la PMA sans père, la GPA…"

 

"Le sujet du président ce soir, c’était le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, point barre. Et de rappeler, et c’est bien qu’il le fasse, qu’aujourd’hui les démocraties sont en danger partout dans le monde", rétorque de son côté Bruno Millienne.  

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