Les proches du président en campagne avait annoncé "un moment historique" place la Concorde. Au finale seules quelques références historiques, à la bataille de Valmy en 1792 ou au rôle de Victor Hugo, mais pas d'annonce marquante. Nicolas Sarkozy, toujours pronostiqué second à l'issue du deuxième tour, annonce néanmoins qu'il veut revoir le rôle de la BCE :"Je veux poser non seulement le problème des frontières mais aussi celui du rôle de la Banque centrale dans le soutien à la croissance. Car si l'Europe ne veut pas perdre pied dans l'économie mondiale, elle doit absolument renouer avec la croissance."Devant plusieurs dizaines de milliers de partisans (100.000 selon Jean-François Copé), Nicolas Sarkozy pointe du doigt "les limites des règles fixées dans le traité de Maastricht" . La principale fonction de la BCE est d'être la gardienne de l'orthodoxie budgétaire des pays signataires, afin de surveiller l'inflation.S'agirait-il d'une réponse à la proposition de François Hollande de renégocier le traité de discipline budgétaire signé en mars ? Un projet de renégociation que le président candidat avait dénoncé.Avant de quitter la tribune, Nicolas Sarkozy lance à ses soutiens : "Françaises, Français, aidez-moi. Aidez la France. C'est ici place de la Concorde, c'est maintenant."