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Pierre Moscovici a estimé que la droite républicaine "n'existe plus" en France

Pierre Moscovici a estimé mardi 12 juin sur Europe 1 que la droite républicaine "n'existe plus" en France, alors que l’UMP a décidé de maintenir sa stratégie ni-ni (ni Front national, ni Front républicain) pour le 2nd tour des législatives.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Pierre Moscovici (le 8 janvier 2012) (Michel Stoupak / citizenside.com)

Pierre Moscovici a estimé mardi 12 juin sur Europe 1 que la droite républicaine "n'existe plus" en France, alors que l'UMP a décidé de maintenir sa stratégie ni-ni (ni Front national, ni Front républicain) pour le 2nd tour des législatives.

Dans les circonscriptions où un candidat de gauche se retrouve seul en lice face à un candidat FN, l'UMP a décidé de maintenir sa stratégie ni-ni (ni Front national, ni Front républicain). En réponse, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a estimé mardi sur Europe 1 que la droite républicaine "n'existe plus" en France.

L'UMP s'est prononcée la veille à l'unanimité en faveur de la formule du "ni Front national, ni front républicain", excluant tout accord avec le parti d'extrême droite mais aussi tout désistement en faveur de la gauche dans les situations de triangulaires avec des candidats FN.

"En face de nous, qu'avons-nous ? (…) Cette droite républicaine, qui aujourd'hui n'existe plus, n'a plus de clarté idéologique, n'a plus de principes, n'a plus d'ordre, qui est dans la confusion absolue, et qui est en train de tomber dans le piège que lui tend Marine Le Pen, d'un côté on ne condamne pas le Front national, et de l'autre coté on subit les listes noires", a déclaré sur Europe 1 le ministre français de l'Economie, des Finances et du Commerce extérieur.

"Franchement, que reste-t-il de la droite, de ses principes, de ses valeurs ? Pas grand-chose", a-t-il ajouté.

Le Parti socialiste, en position d'emporter une majorité absolue à l'Assemblée, a appelé au "désistement républicain" dans les circonscriptions où le FN risquerait de l'emporter.

Le Front national a de son côté appelé à faire battre huit personnalités, parmi lesquelles quatre UMP.

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