"Il y a deux manières de faire"* pour évoquer la dégradation de la note française de AAA en AA+ pour Jean-François Copé. La première *"c'est de dire que 'c'est de sa faute à lui', et tout le monde se rue sur le président de la République ou sur notre majorité"* et la seconde, qui a les faveurs du député-maire de Meaux, "c'est de regarder l'histoire financière depuis 30 ans et de constater que ça nous pendait au nez" et que"nous sommes collectivement en responsabilité" .Le patron de l'UMP explique que "financer la croissance économique par de la dette publique" n'était pas la bonne solution. Lui préfère fonder la croissance sur "plus de travail" . Jean-François Copé propose de *"revoir complètement l'organisation de notre travail, c'est ce qu'on appelle la refondation sociale"* .Pour ce faire, l'UMP semble avancer vers l'idée qu'il faille *"demain imaginer une négociation par entreprise ou par branche pour que le temps de travail soit estimé par rapport aux besoins de l'économie"* . Donc dans certaines branches "il faudra travailler 36 heures payées 36, d'autres 37h payées 37, etc" , et ce pour faciliter la flexibilité du travail salarié et "améliorer la compétitivité des entreprises françaises" .Jean-François Copé revient aussi sur les déclarations de Luc Chatel. Le ministre de l'Education nationale accuse les socialistes d'avoir "fait payer la cinquième semaine de congés payés à crédit" par les Français. Le député-maire de Meaux nuance les propos de son collègue de l'UMP : *"Dès lors qu'on réfléchit au temps de travail, après on le répartit comme on le souhaite dans l'année."* Et pour le patron du parti majoritaire, ces accords devront être couplés à un allègement des charges patronales (compensée par la TVA sociale), "pour éviter les délocalisations" .