Peine confirmée en appel pour Bruno Gollnisch
Les faits remontent au 11 octobre 2004. Lors d'une conférence de presse à Lyon, Bruno Gollnisch, dirigeant et vice-président du FN, avait tenu ces propos : tout en affirmant ne pas "remettre en cause les déportations ni les millions de morts" des camps nazis, il avait ajouté "quant à savoir la façon dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu".
Bruno Gollnisch avait également déclaré que les "historiens devaient discuter librement" de la question des chambres à gaz, pour laquelle il se considérait lui-même comme "non spécialiste".
Le 18 janvier 2006, le dirigeant frontiste avait été condamné en première instance, avant de faire appel d'une décision qu'il qualifiait de "viol catégorique de la liberté d'expression". Et le 6 décembre dernier, en appel, le parquet général de Lyon avait requis la confirmation de la peine, l'amende, et les dommages et interêts au bénéfice des parties civiles.
En revanche, cette dernière somme a été "ramenée" de 55.000 à 39.000 euros, la cour décidant de considérer le MRAP (Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples) comme "irrecevable". L'association envisage de se porter en cassation sur l'action civile.
Professeur en langue et civilisation japonaise à l'université de Lyon-III, Bruno Gollnisch a été suspendu pour cinq ans, en mars 2005, de ses fonctions d'enseignant-chercheur.
Matteu Maestracci avec agences
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