Assemblée nationale : le Rassemblement national décroche deux postes de vice-présidents, la socialiste Valérie Rabault première vice-présidente
Les nouveaux députés ont désigné, mercredi, le bureau de l'Assemblée nationale, qui comprend un nombre inédit de femmes.
A Hémicycle bouleversé, bureau de l'Assemblée nationale transfiguré. Les nouveaux députés ont procédé, mercredi 29 juin, à l'élection des principaux postes de la chambre basse du Parlement, au lendemain de l'accession de Yaël Braun-Pivet au perchoir. Et dix jours après l'élection de 89 députés du Rassemblement national (RN) lors des élections législatives, les parlementaires d'extrême droite ont obtenu deux postes de vice-présidents, en la personne de Sébastien Chenu et Hélène Laporte.
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Les quatre autres postes de vice-présidents reviennent tous à des femmes : Elodie Jacquier-Laforge (MoDem), Naïma Moutchou (Horizons), Caroline Fiat (LFI-Nupes) et Valérie Rabault (PS-Nupes). La socialiste, qui était pressentie en début de semaine pour briguer la commission des finances, devient première vice-présidente de l'Assemblée nationale. Les vice-présidents siègent à la Conférence des présidents et remplacent occasionnellement la présidente lorsque celle-ci est absente.
Eric Woerth, Marie Guévenoux et Eric Ciotti à la questure
Trois députés ont par ailleurs été élus questeurs, un poste qui permet d'élaborer le budget du Palais-Bourbon tout en gérant le personnel de l'Assemblée nationale. Il s'agit des parlementaires Renaissance (ex-LREM) Eric Woerth et Marie Guévenoux, ainsi que du LR Eric Ciotti, qui occupait déjà ce poste sous la précédente législature.
Après deux journées consacrées à l'élection des principaux postes de l'Assemblée nationale, la journée du jeudi 30 juin sera consacrée à l'élection du bureau des huit commissions permanentes (lois, défense, développement durable et aménagement du territoire, affaires culturelles et éducation, affaires sociales, affaires économiques, affaires étrangères). Parmi elles, la commission des finances va concentrer tous les regards, alors que la Nupes et le Rassemblement national tentent chacun de ravir la présidence de cette commission, très puissante.
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