Assemblée nationale : le groupe écologiste propose aux autres groupes du Nouveau Front populaire de renforcer l'alliance de gauche dans l'hémicycle

Dans un courrier aux présidents des groupes communiste, insoumis et socialiste, Cyrielle Chatelain appelle à "trouver un mode de fonctionnement" qui permette de "faire avancer" les "combats communs" de la gauche.
Article rédigé par franceinfo
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La présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain, le 9 octobre 2024. (ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / AFP)

"Force est de constater que nous avons à progresser." Dans un courrier rédigé mardi 15 octobre et consulté par franceinfo, la cheffe de file des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, appelle les autres composantes du Nouveau Front populaire à renforcer leur union au sein de l'hémicycle. "Il nous faut trouver, pour cette union, un mode de fonctionnement qui nous permette de nous coordonner, de faire avancer nos combats communs et de poser sereinement nos désaccords", écrit-elle aux patrons des députés communistes, de La France insoumise et des socialistes.

Trois mois après les législatives anticipées où l'alliance de la gauche est arrivée en tête, "le groupe Ecologiste et social souhaite que nous arrêtions des modalités de travail collectives : organisation de réunions de coordination régulières entre l'ensemble des groupes du Nouveau Front populaire, organisation de temps de travail pléniers et autres propositions à débattre ensemble".

Ne pas "reproduire les erreurs" de la Nupes

"Il faut toujours de la coordination, elle est importante, elle existe, il peut y avoir des petits soucis de communication mais on y travaille. On n'en fera pas un sujet politique", reconnaît le socialiste Arthur Delaporte auprès de franceinfo. "On peut toujours s'améliorer mais il y avait une réunion de coordination ce matin, donc ça ne marche pas si mal", ajoute Boris Vallaud, président des députés socialistes.

Le Nouveau Front populaire ne "doit pas être juste un label, mais un outil parlementaire et politique puissant", estime pour sa part le député écologiste Benjamin Lucas. "On ne veut pas attendre qu'il y ait un clash pour se dire qu'il fallait se parler. On ne veut pas reproduire les mêmes erreurs qu'au moment de la Nupes", a avancé l'élu lors d'une conférence de presse, mardi matin, à l'Assemblée.

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