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Notre-Dame-des-Landes : Mélenchon met en garde contre un nouveau drame comme celui de Rémi Fraisse

Le leader de La France insoumise évoque à nouveau la mort de ce militant de 21 ans tué par un tir de grenade offensive en 2014, en s'opposant à la construction du barrage de Sivens, dans le Tarn.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, le 6 janvier 2018 à Paris, lors d'une manifestation kurde. (SAMUEL BOIVIN / CROWDSPARK / AFP)

Jean-Luc Mélenchon convoque à nouveau la mémoire de Rémi Fraisse. Sur son blog, le leader de La France insoumise met en garde contre le risque qu'une évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes conduise à un drame similaire à la mort du militant écologiquetué par un tir de grenade offensive en 2014, en s'opposant à la construction du barrage de Sivens, dans le Tarn.

"On retrouve l'ambiance médiatique qui avait précédé la violence mortelle dont a été victime à Sivens le jeune Rémi Fraisse", alerte le député des Bouches-du-Rhône dans son billet. "Pourquoi vouloir les agresser ?", insiste-t-il, alors que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a confirmé mardi que la ZAD "sera évacuée des éléments les plus radicaux", quelle que soit la décision de l'exécutif sur la construction de l'aéroport.

L'évacuation du site de Notre-Dame-des-Landes n'a aucun sens parce qu'elle n'a aucune utilité.

Jean-Luc Mélenchon

sur son blog

"Si l'aéroport ne se fait pas, quel est l'intérêt de l'expulsion des gens qui s'y trouvent ?" fait mine de s'interroger l'ancien candidat à la présidentielle, répondant lui-même à la question : certains "resteront pour créer des surfaces agricoles", d'autres "partiront vers d'autres secteurs en lutte".

Pour Jean-Luc Mélenchon, il y a même un risque que "les rumeurs de renoncement à cet aéroport soient un leurre destiné à permettre une attaque contre la ZAD dans le but ensuite de construire l'aéroport". Quant à l'affaire Rémi Fraisse, le leader des "insoumis" promet qu'il ne "lâcher[a] pas l'affaire", même si un non-lieu a été prononcé, le 9 janvier, en faveur du gendarme qui avait tiré la grenade mortelle.

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