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Notre-Dame-des-Landes : la route des chicanes va être "nettoyée et rouverte", assure un collectif d'élus anti-aéroport

Françoise Verchère, co-présidente du collectif des élus anti-aéroport, a annoncé, lundi sur franceinfo, qu'aucun axe routier n'est "bloqué" dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La route départementale RD 281, surnommée la "route des chicanes", à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 17 janvier 2018. (MAXPPP)

La "route des chicanes" à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) "va être en grande partie nettoyée et rouverte à un usage partagé pour tous, voitures, vélos, piétons", a déclaré, lundi 22 janvier sur franceinfo, Françoise Verchère. La co-présidente du collectif des élus anti-aéroport accède ainsi à la requête du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui avait réclamé, jeudi 18 janvier, la libération des routes d'accès d'ici "la fin de la semaine prochaine", après l'abandon du projet d'aéroport.

Trois routes traversent la ZAD. "Il n'y a aucun axe bloqué. Deux sont tout à fait identiques à toutes les routes de France. La troisième, la 'route des chicanes', est passante, mais passante à 20 km/h, a relevé Françoise Verchère. C'est celle-ci que nous allons nettoyer afin qu'elle soit beaucoup plus facile à utiliser par tout le monde."

Un "avenir pour tous" sur la ZAD

Le gouvernement a donné jusqu'au printemps aux opposants au projet d'aéroport pour évacuer la ZAD. Françoise Verchère a réclamé un peu de temps, arguant que "nous sommes maintenant dans une nouvelle phase". Beaucoup de personnes se sont installées sur cette zone : "Nous avons collectivement résisté par des constructions de cabanes, une bibliothèque, un très grand hangar... Il est évident qu'on ne peut pas imaginer que tout cela serait détruit dans les deux mois, et ça ne doit pas l'être."

Pour Françoise Verchère, "l'avenir, c'est la construction d'une vie tout à fait normale sur cette zone agricole, naturelle". Pour en arriver là, "il faut donc un peu de temps parce que nous devons passer d'un moment de défense à un moment de stabilisation et d'avenir pour tous", a défendu la co-présidente du collectif des élus anti-aéroport.

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