: En images Notre-Dame-des-Landes : les zadistes fêtent leur victoire
L’ambiance était euphorique mercredi après l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), en particulier à "La vache rit", une grange transformée en QG par les zadistes.
Des opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) se sont rassemblés, dans la soirée du mercredi 17 janvier, à "La vache rit", une grange transformée en QG par les zadistes, pour fêter la décision du gouvernement d'abandonner le scénario d'un nouvel aéroport.
Ils ont été plusieurs centaines de tous les âges à passer la soirée dans cette grange. Parmi eux, Lucien, 70 ans, militant de la première heure, est venu pour l'occasion.
"On a réalisé le premier autocollant contre le projet d'aéroport en 1973", Lucien, l’un des premiers zadistes qui fête l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes #NDDL pic.twitter.com/JBjWynVjCj
— franceinfo (@franceinfo) 17. Januar 2018
"En 1973, je vivais à 20 kilomètres d’ici", raconte Lucien, quand "un soir un groupe d’agriculteurs est venu nous voir pour nous demander si on pouvait leur faire des affiches." C'est ainsi qu'il s'est retrouvé à réaliser le "premier autocollant contre le projet d’aéroport en 1973". Lucien se souvient de cette époque où "on n’avait pas de machine à faire des ronds, donc on a fait cet autocollant en triangle".
Chants militants, beaucoup d'alcool, des accolades et quelques larmes de joie. "La vache rit" est pleine à craquer. Devant une porte recouverte d'affiches, les animateurs s'enchaînent pour entrainer la foule dans la célébration de leur victoire.
"Ce matin, on n'était pas tranquille", explique Lucien, qui s'occupe aux côtés d'Agnès de la sonorisation. Beaucoup ont craint une décision en faveur de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. Mais finalement, "c’est un combat qui se termine par une réussite", se réjouit le septuagénaire. On est très heureux pour l’avenir des enfants, pour la planète et que la vérité finisse par éclater".
Joël, ancien conseiller municipal de Couëron, "lutte depuis des années contre cet aéroport". Il décrit le défaitisme, rappelant que "les 'oui' étaient très médiatisés", face aux "non" qui n'avaient, selon lui, "pas un rond". Après la décision du gouvernement, même s'il n'est "pas macroniste", Joël dit "merci à Edouard Philippe, Emmanuel Macron et Nicolas Hulot".
"On savait qu’on avait raison et en face
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tout était trafiqué", Joel, ancien conseiller municipal de Coueron, opposant au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes #NDDL pic.twitter.com/aycglbceGC
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