Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : un an après... le choix d'un referendum
Le gouvernement veut attendre que tous les recours contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes soient épuisés pour évacuer le site de ses opposants. Il y a un an, l'exécutif avait choisi un referendum local pour trancher.
Le 11 février 2016, François Hollande annonce la tenue d'un vote sur le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes. Une annonce surprise qui ne satisfait pas grand monde. Le 27 février, les opposants montrent une nouvelle fois leur détermination contre ce projet. Le 26 juin, près d'un million de personnes est invité à se prononcer pour ou contre la création de cet aéroport. Le oui l'emporte avec plus de 55% des voix. Dès lors, le Premier ministre invite les zadistes à quitter la zone d'occupation.
Ni travaux ni expulsion
Alors que les travaux doivent débuter, environ 20 000 personnes manifestent le 8 octobre sur les lieux du futur aéroport. Ni travaux ni expulsion, scandent-ils. En décembre, ils n'ont toujours pas quitté la ZAD, zone à défendre. De leur côté, les partisans au projet manifestent aux abords de l'Assemblée nationale pour demande leur évacuation. Mais l'importante mobilisation nécessaire de forces de l'ordre est un obstacle en plein état d'urgence. Début 2017, l'exécutif réunit la police et la gendarmerie pour examiner les possibilités d'une intervention. Aucune date n'est encore actée. Un an après, les travaux de l'aéroport n'ont pas encore commencé, mais les zadistes restent vigilants. L'évacuation est peut-être pour bientôt.
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