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"Si les circonstances l'appelaient, on ne peut pas exclure" un retour de Nicolas Sarkozy estime une journaliste

Laureline Dupont, rédactrice en chef du service politique du magazine Le Point était invité de franceinfo dimanche 30 juin.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Sarkozy dédicace son dernier livre "Passions" dans une librairie parisienne, le 28 juin. (OLIVIER CORSAN / MAXPPP)

"Il faut savoir, dans la vie où est sa place. Ma place n'est plus dans la politique partisane, définitivement", a expliqué dimanche 30 juin sur France 2 Nicolas Sarkozy, alors que son livre, "Passions" est sorti jeudi. L'ancien président exclut donc tout retour en politique.

Laureline Dupont, rédactrice en chef du service politique du magazine Le Point, invitée de franceinfo, n'est pas aussi catégorique. "Nicolas Sarkozy dit qu'il ne reviendra pas dans la vie politique partisane. Je le crois, il ne tentera pas de revenir à la tête des Républicains. En revanche, revenir si les circonstances l'appelaient - comme il a tenté de le faire en 2016 à la primaire de la droite - ça, on ne peut absolument pas l'exclure", analyse la journaliste.

L'ancien président en "campagne de promotion"

"Lui-même n'exclut pas un tel retour, assure-t-elle. Sinon il ne sortirait pas ce livre, il ne se lancerait pas dans cette campagne de promotion. C'est toujours comme cela que Nicolas Sarkozy annonce un éventuel retour en politique". Laureline Dupont fait référence à la publication de "Libre" par l'ancien chef de l'État après sa défaite aux européennes de 1999. "C'est aussi ce qu'il avait fait en publiant 'La France pour la vie' avant de se déclarer candidat pour la primaire de la droite en 2016", rappelle-t-elle.

D'après un sondage Ifop pour le Journal du dimanche le 30 juin, 76% des Français se disent opposés à un retour de Nicolas Sarkozy en politique. Mais selon Laureline Dupont, pas de quoi éloigner un éventuel retour : "Nicolas Sarkozy doit se dire que les sondages ne veulent pas dire grand-chose aujourd'hui. À mon avis, il en faudrait bien plus pour renoncer à un éventuel retour en 2022. On est presque trois ans avant la prochaine présidentielle, je pense qu'il se dit que tout peut changer" estime-t-elle.

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