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Nicolas Sarkozy : l’ancien président riposte dans les médias et dénonce "une profonde injustice"

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Nicolas Sarkozy : l’ancien président riposte dans les médias et dénonce "une profonde injustice"
Nicolas Sarkozy : l’ancien président riposte dans les médias et dénonce "une profonde injustice" Nicolas Sarkozy : l’ancien président riposte dans les médias et dénonce "une profonde injustice" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Assouly, N. Karczinski, P. Loison
France Télévisions

Condamné lundi 2 mars pour "corruption" et "trafic d’influence" à trois ans de prison dont un an ferme, Nicolas Sarkozy a fait appel et a lancé son offensive médiatique. Marion Mourgue, journaliste au service politique du Figaro était l’invitée du 23 heures de franceinfo.

Après sa condamnation à trois ans de prison dont un ferme dans le cadre de "l’affaire dite des écoutes", lundi 2 mars, pour "corruption" et "trafic d’influence", Nicolas Sarkozy a lancé sa riposte médiatique. Alors qu’il a fait appel de la décision de justice, il a également accordé une interview au Figaro à paraître mercredi 3 mars. Il se dit prêt à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme. "Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays, mais j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie", a-t-il expliqué. Le 17 mars prochain s’ouvre un nouveau procès, celui de l’affaire Bygmalion, en lien avec ses comptes de campagne de 2012.

"Un responsable politique très courtisé en 2022"

Marion Mourgue, qui a interviewé l’ancien président de la République, était l’invitée du 23 heures de franceinfo. "Il était combattif, moins le visage fermé que la veille. Il avait digéré la nouvelle. Il était dans l’idée de clamer son innocence et faire valoir ses droits. Il y avait une grande détermination, explique la journaliste au service politique du Figaro. Ça reste un homme politique. Je lui parle de 2022, certains élus attendaient son retour. Nicolas Sarkozy dit qu’il n’est pas candidat, que l’agenda judiciaire n’a pas modifié sa décision mais il laisse entendre qu’il fera entendre pour qui il penche, qui il soutient. Ça sera un responsable politique très courtisé en 2022."

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