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Nicolas Sarkozy veut débarrasser la Corse des « cagoulés »

Le président de la République s’est rendu pour la première fois sur l’île depuis son élection. Avec un objectif affiché : en finir avec le racket pratiqué par les nationalistes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France Reuters/Charles Platiau)

Rencontre avec les sapeurs pompiers, promenade dans les rues de Porto-Vecchio, visite d’un chantier routier… Pour sa première visite en Corse depuis son accession à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait un programme chargé. Accompagné par ses ministres de l’intérieur et de la justice, Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati, le chef de l’Etat voulait prouver à la Corse qu’elle n’était pas un territoire « oublié ».
Temps fort de la journée : une rencontre avec des victimes de racket ou d’actes de terrorisme. Le président de la République a appelé les Corses à un « sursaut civique » pour mettre fin au "système mafieux" qui existe sur l'île

Parmi ces victimes, Lucien Benvenuti. En juin dernier, ce restaurateur corse a brisé la loi du silence. Un homme disant appartenir à un mouvement nationaliste lui avait demandé 100 000 euros et l’avait menacé de mort. Lucien Benvenuti a porté plainte et a aussi alerté l’opinion publique en publiant une tribune dans le quotidien Corse-Matin. Un premier pas, espère t-il, dans la dénonciation du racket sur l'île.

Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la possibilité de ne plus systématiquement dépayser les enquêtes, notamment d’extorsions de fonds, à Paris. Elles pourraient être désormais menées en Corse, comme le souhaitent les nationalistes. Cette proposition pourra être examinée lors du conseil des ministres qui se tiendra pour la première fois en Corse, en octobre prochain.

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