Il y a comme un petit air de quitte ou double dans l’interventionque doit donner Nicolas Sarkozy ce soir à la télévision. C’est en tout cascomme cela qu’est présenté ce nouveau rendez-vous cathodique du président de laRépublique. Sur le plan pratique, il sera difficile de rater le moment puisquesix chaines retransmettront la discussion, à savoir TF1, France 2, BFM TV,I-Télé, LCI et la Chaine parlementaire. Sans oublier également les radios, dontFrance Info qui laisseront une grande place à cette intervention avec desémissions spéciales pour analyser et commenter les propos du chef de l’Etat.Il y a comme un air de quitte ou double dans ce rendez-vous,car il intervient à moins de trois mois avant le premier tour de l’élection del’élection présidentielle. Conséquence, les enjeux sont énormes, d’autant plusénormes, que la situation de Nicolas Sarkozy est inconfortable. La France vitune période difficile. Il y a eu la perte du fameux triple A, il y a leschiffres du chômage particulièrement mauvais, il y a le pouvoir d’achat desFrançais en berne, il y a encore les mauvais chiffres de l’économie.Des mesures impopulaires sont attenduesIl y a comme un air de quitte ou double dans l’interventionde Nicolas Sarkozy, qui a décidé d’affronter la tempête en l’attaquant à contrecourant. C’est ainsi que l’on sait déjà que le président de la Républiquedevrait annoncer une augmentation de la TVA de 1,6 point. A cela devrait s’ajouter l’augmentation de la CSG pour les revenus du patrimoine et deplacement. D’autres annonces pourraient intervenir notamment sur le thème dulogement.Le président peut-il annoncer sa candidatureIl y a comme un air de quitte ou double si l’on en croit lescommentateurs et les proches du président. Certains expliquent que la seulemanière pour Nicolas Sarkozy de rebondir alors qu’il se trouve distancé dansles sondages, c’est de marquer les esprits avec des annonces fortes. Reste àsavoir si dans ces annonces fortes, le président peut aller jusqu’à annoncer sacandidature. Son conseiller spécial Henri Guaino botte en touche en déclarant "vousverrez bien". Son fidèle et ministre de l’Intérieur Claude Guéant semble lui, plusdroit dans ses bottes, en estimant que "leprésident n’a aucun doute sur une prochaine déclaration de candidature "tout comme "il n’a aucun doute sur sa réélection".