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Nicolas Sarkozy défend sa réforme territoriale

La réforme territoriale sera examinée au Parlement à la "mi-décembre". _ Ce nouveau toilettage comprendra la création de conseillers territoriaux, communs à la région et au département. _ Ils remplaceront les actuels conseillers régionaux et généraux.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©Philippe Wojazer / Reuters)

“Ce n'est la mort ni des départements ni des régions, mais l'émergence d'un pôle région-département doté d'un outil commun”, a déclaré Nicolas Sarkozy, en déplacement à Saint-Dizier, en Haute-Marne.
La création du conseiller territorial va réduire de moitié le nombre d'élus dans les départements et les régions.Du coup, il passera de 6.000 à 3.000.
_ Tous ces conseillers territoriaux seront élus dans un canton, au scrutin majoritaire uninominal à un tour. 20% des sièges seront répartis à la proportionnelle.
“C'est un scrutin profondément démocratique, inspiré d'ailleurs d'une proposition de Léon Blum en 1926, reprise en 1972 dans le programme du parti socialiste: toutes les voix comptent”, a affirmé le chef de l'Etat.

_ Nicolas Sarkozy a par ailleurs indiqué que les communes garderaient la clause de compétence générale qui leur permet d'intervenir dans tous les secteurs d'activités.
Il faut selon le président de la République qu'entre les deux, “les départements et les régions exercent des compétences généralisées.”

La grogne des élus

Concernant la suppression de la taxe professionnelle, le président de la République est très clair : c’est “une réforme urgente sur laquelle je ne céderai pas”.
Nicolas Sarkozy compte ainsi rendre six milliards d'euros “à l'investissement, à l'emploi, à la création de richesses, à la production industrielle, à la compétitivité de nos entreprises”.
Une décision qui irrite au plus haut point les élus locaux.
Ils y voient la fin de leur autonomie fiscale, et un risque de recentralisation.

_ Le chef de l'Etat a dit avoir entendu les inquiétudes, y compris
dans la majorité, suscitées par le projet : “nous travaillons donc avec le Parlement sur une nouvelle proposition, dans le respect de l'autonomie financière des collectivités locales”, a assuré Nicolas Sarkozy.

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