Nicolas Sarkozy chez les sapeurs-pompiers et loin des "affaires"
Loin des affaires qui éclaboussent l'Élysée, Nicolas Sarkozy était ce week-end à Nantes pour clore le 118e congrès national des sapeurs-pompiers. Quelque 2 000 professionnels et volontaires venus de toute la France métropolitaine et des DOM-TOM, étaient présents pour ce rendez-vous annuel. C'est la deuxième fois, en tant que président, que Nicolas Sarkozy s'y déplace en personne. La dernière fois, c’était il y a quatre ans, à Aix-en-Provence.
Dans un discours d'une demi-heure seulement, mais sous les applaudissements chaleureux des soldats du feu, le chef de l'Etat a rendu un hommage appuyé à ceux et celles qui exercent des métiers "plus dangereux et plus exposés que les autres". " Il est normal que la solidarité nationale s'exprime d'avantage auprès de ceux qui risquent plus qu'à l'attention de ceux qui risquent moins ", a dit le président de la République, saluant le "mérite" et "l'engagement" des sapeurs-pompiers.
Nicolas Sarkozy qui a pris plusieurs engagements, dont celui de diversifier le corps préfectoral, souhaitant qu'il y ait, "dans l'avenir, de façon naturelle et normale, des sapeurs-pompiers qui puissent devenir préfets, des sapeurs-pompiers qui puissent être sous-préfets, des sapeurs-pompiers qui puissent être sous-directeurs dans l'administration centrale". Le chef de l'Etat a également voulu "rassurer" les sapeurs-pompiers sur une nouvelle directive européenne sur le temps de travail, qui pourrait être difficilement compatible avec leur service. "Je serai très attentif à ce que les sapeurs-pompiers autant volontaires, professionnels que militaires soient exclus du champ de cette directive. C'est un engagement que je prends devant vous", a promis Nicolas Sarkozy. Ce déplacement a aussi été l'occasion d'annoncer le lancement d'une "procédure de marché" pour créer, d'ici à trois ans, un Système d'alerte et d'information des populations (SAIP) fonctionnant aussi sur les téléphones portables.
Pas un mot en revanche sur l'affaire Karachi malgré la pression de l'opposition qui réclame des explications après la mise en examen cette semaine de deux proches du chef de l'Etat, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, dans le volet financier du dossier et les soupçons de violation du secret de l’instruction qui pèsent notamment sur le vice-président de l'UMP Brice Hortefeux.
Cécile Mimaut, avec agences
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