Nicolas Sarkozy a attaqué Valérie Trierweiler pour se défendre d’être le "président des riches"
Le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy était lundi 27 février sur RTL. Il a raillé le camp Hollande tout en se défendant d'être le "candidat des riches", ce que ses détracteurs lui reprochent.
Invité politique de la radio RTL lundi, Nicolas Sarkozy s'est défendu d'être le "président des riches" que lui collent ses adversaires, dénonçant un "procès en sorcellerie" contre sa personne.
Interrogé sur ses relations avec des grands patrons, il a contre-attaqué en soulignant les liens entre certains financiers et le candidat socialiste François Hollande.
"C'est moi qui suis l'ami de M. (Pierre) Bergé, propriétaire du Monde, financier revendiqué de François Hollande ?", s'est-il interrogé.
"Est-ce moi qui travaille dans le groupe de M. Bolloré ?", a-t-il ajouté, en référence au fait que la compagne de M. Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler, travaille dans une chaîne de télévision propriété de l'homme d'affaires Vincent Bolloré.
La réponse est non, je ne lui ferai pas ce procès, j'aimerai qu'on ne le fasse pas à moi !".
Dans la matinée, Valérie Trierweiler a contre-attaqué sur Twitter, défendant son .
Le candidat de l'UMP s'en est pris aux propositions de François Hollande, raillant au passage le candidat PS, dans la lignée des éléments de langage du week-end.
Il a qualifié de "plaisanterie" la proposition avancée par le député de Tulle de bloquer les prix du pétrole, soulignant que ceux-ci étaient déterminés par "un marché mondial à l'extérieur".
"C'est se moquer des Français de dire qu'on va bloquer les prix (...), a-t-il lancé. C'est une plaisanterie, si on veut être aimable".
Il a insisté sur les leviers qui permettent de garantir une stabilité des prix de l'essence, alors que les prix du pétrole ne cessent d'augmenter : encourager les voitures qui consomment moins de carburant, développer l'énergie nucléaire et les énergies renouvelables.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs dénoncé "la démagogie extravagante" de son adversaire qui propose de créer 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation nationale. "L'école appartient au peuple de France", a affirmé M. Sarkozy.
"Je suis effaré qu'on puisse dire, avant même de commencer la discussion sur l'école, qu'il faut créer 60 000 postes en plus, avant même d'obtenir la moindre réforme", a-t-il ajouté.
"C'est vraiment la démagogie dans ce qu'elle a de plus extravagante", a-t-il affirmé, faisant allusion, sans le nommer, au candidat PS à la présidentielle.
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