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Vidéo La présidentielle en 2022 : Nicolas Hulot n’y pense "pas une seconde"

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LEP part 2
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Article rédigé par France 2
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Après avoir quitté fin août le ministère de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot était resté discret. A l’occasion de son retour dans "L’Emission politique", sur France 2, il a pris la route des Alpes et du massif du Mont-Blanc en compagnie de Thomas Sotto. Il revient sur son engagement et les difficultés traversées lors de son passage au gouvernement. Extrait d'un reportage diffusé dans "L’Emission politique" jeudi 22 novembre 2018.

Quand il a démissionné du gouvernement, Nicolas Hulot a expliqué qu’il ne souhaitait plus "continuer à se mentir". Face aux nombreux obstacles qu’il a rencontrés, était-il heureux ? "Heureux, c’est pas vraiment le terme qui va le mieux", glisse-t-il à Thomas Sotto, "on a en permanence à l’esprit la volonté de bien faire, de faire. De faire à hauteur des menaces qui pèsent sur nous." Son départ n’est pas un signe de résignation à ses yeux, mais plutôt un "acte constructif" qui ne marque pas l’arrêt de son engagement.

Pourrait-on revoir Nicolas Hulot en politique ? La question se pose, avec pourquoi pas en ligne de mire l’élection présidentielle de 2022. Mais l’intéressé balaie l’idée d’un revers de main : "C’est un fantasme de journalistes", assure-t-il. Il n’y pense "pas une seconde" et assure que d’ici là, "il se sera passé bien des choses".

Des larmes sincères

Parmi les images fortes qui ont accompagné la démission du ministre de la Transition écologique et solidaire, beaucoup se souviennent de ses larmes au moment de la passation de pouvoir à son successeur. Une émotion sincère, difficile à contrôler : "Je n’avais pas mis d’oignons dans mes poches", lance Nicolas Hulot avec un sourire. "Tout à coup, la pression retombait", d’autant qu’il observe lors de cette cérémonie "tout le personnel du ministère", avec qui il avait passé quinze mois intenses. "Ils étaient tous en larmes… C’est communicatif." 

S’il garde en mémoire les multiples obstacles qui se sont dressés devant lui, l’ex-ministre assure que son passage au gouvernement n’aura pas été "totalement inutile". Il se pose désormais la même question que de nombreux Français, dont il reçoit les "centaines de courriers". Une question simple : "Qu’est-ce qu’on peut faire ensemble ? "

Extrait d'un reportage diffusé dans "L’Emission politique" le 22 novembre 2018.

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