"Rumeurs" de harcèlement sexuel visant Nicolas Hulot : l'Elysée écarte toute démission du ministre, en l'absence d'une mise en examen
Jeudi matin, le ministre de la Transition écologique a démenti sur BFMTV des rumeurs "ignominieuses" de harcèlement sexuel qui le viseraient.
L'Elysée écarte toute démission de Nicolas Hulot, cible de "rumeurs" de harcèlement sexuel, en l'absence d'une mise en examen du ministre de la Transition écologique. "Il y a une jurisprudence clairement établie par le Premier ministre en direction de l'ensemble de son gouvernement, en accord avec le président de la République, qui est que tant qu'il n'y a pas de mise en examen, il n'y a pas de raison qu'une démission soit évoquée", précise, jeudi 8 février, à la presse l'entourage du chef de l'Etat.
Pilier du gouvernement, Nicolas Hulot s'est défendu, jeudi matin, de rumeurs "ignominieuses" de harcèlement sexuel le visant, assurant n'avoir "pas pensé" à démissionner de son poste de ministre, sans pour autant l'exclure pour protéger sa famille. Au courant de rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours dans les rédactions sur un possible article en préparation, le ministre de la Transition écologique a "pris les devants" pour contrer "un poison lent qui tue", en démentant sur BFMTV tout comportement inapproprié concernant "deux affaires qui n'en sont pas".
Peu de temps après cette interview, Matignon a adressé une brève déclaration de soutien à l'AFP : "Nicolas Hulot s'est exprimé avec sincérité et émotion sur les rumeurs dont il est l'objet depuis plusieurs jours. Ses explications ont été claires, précises, et nous n'avons aucune raison de douter de sa parole. Comme il l'a rappelé, la justice s'est prononcée. Le Premier ministre a adressé à Nicolas Hulot un message de soutien dans cette épreuve qui l'affecte, lui et sa famille."
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