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Fake News : l’arme des politiques ?

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Très souvent utilisée par Donald Trump, la méthode qui consiste à diffuser des "fake news", peut être aussi utilisée en France. Le journaliste Julien Pain, décrypte les paroles de Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France.

Donald Trump l’utilise très souvent pour contredire ses adversaires politiques ou se défendre. Dire une énormité comme sur le réchauffement climatique, et lorsqu’on est contredit, on attaque. C’est ce qu’on appelle une "fake news", décrit le journaliste de France Info, Julien Pain. Une méthode utilisée de plus en plus par Nicolas Dupont-Aignan, le leader de Debout la France, remarque Julien Pain. Exemples à l’appui.

"Je connais bien les surveillants pénitentiaires. On a accepté que la Cour européenne des droits de l’homme interdise les fouilles des prisonniers…" a-t-il dit. Faux selon Julien Pain : "En fait, ce que dit Nicolas Dupont-Aignan est caricatural. La Cour européenne des Droits de l’homme a bien condamné la France pour avoir fouillé ses détenus de façon abusive et dégradante. Il y a eu une loi en 2009 pour encadrer ses pratiques, mais elle est peu appliquée."

Des prisons-hôtels ?

En effet, selon les chiffres de l’Assemblée nationale, en moyenne dans chaque établissement pénitentiaire français, sont effectuées onze fouilles intégrales de cellules par jour.
Julien Pain cite an autre exemple de l’homme politique français, alors invité sur Radio Classique. "Vous trouvez normal que, quand on a tué, violé, on ait le téléphone ? Vous trouvez normal que quand on est en prison, ce soit comme un hôtel ?", avait-il clamé.

Nicolas Dupont-Aignan avait continué son propos sur les réseaux sociaux en postant une photographie et parlant "d’appart-hôtel mis à disposition où vous passez vos week-ends aux frais du contribuable".
"Comme toujours il y a un fond de vérité", explique le journaliste. L’appartement en question, présenté, est en fait utilisé pour les prisonniers et leurs familles (pour ceux qui y ont droit), une fois par trimestre.

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