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Nicolas Dupont-Aignan: "Hollande, Aubry et Sarkozy sont interchangeables"

Pour le candidat de Debout La République, avec qui nous avons discuté mercredi à l'Assemblée, en marge du débat sur le libre-échange, ni l'UMP ni le PS n'ont pris la mesure de la crise
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nicolas Dupont-Aignan (novembre 2010) (AFP)

Pour le candidat de Debout La République, avec qui nous avons discuté mercredi à l'Assemblée, en marge du débat sur le libre-échange, ni l'UMP ni le PS n'ont pris la mesure de la crise

"François Hollande, Martine Aubry, Nicolas Sarkozy sont interchangeables", affirme-t-il. Face à la crise, à de rares exceptions près, "la classe politique est tétanisée". Et n'ose pas prendre les mesures qu'il réclame à cor et à cri, notamment un protectionnisme qui préserverait les emplois industriels.

Qu'on ne lui parle pas des sondages d'opinion, qui le créditent de moins d'1% des voix. Il répond qu'il est à 8% d'intentions de vote chez les demandeurs d'emploi et que sa notoriété est de l'ordre de 55%. Enfin, que Marine Le Pen bénéficie de "mille fois plus d'exposition médiatique" que lui. La raison ? "Je suis beaucoup plus dangereux qu'elle" parce que plus crédible".

L'essentiel à ses yeux est désormais de prendre position de part et d'autre d'une ligne de démarcation qui ne sépare plus la droite de la gauche, mais les partisans de solutions souverainistes et protectionnistes des autres.

S'il ne croit pas en sa victoire en 2012 pas plus qu'en celle d'un Arnaud Montebourg aux primaires socialistes, il juge qu' "il faut prendre date à la prochaine élection présidentielle pour dire qu'une autre voie est possible", et "pour que le PS et l'UMP soient blackboulés. A terme, ils sont morts. Il n'y a que Montebourg et moi qui avons la surface pour le dire".

En cette année pré-électorale, conclut-il, "on vit la dernière étape. On triche encore jusqu'en 2012, mais il n'y a plus de marges". Et de prédire des troubles dès 2013. Et après ? "L'UMP et le PS seront balayés comme la démocratie-chrétienne en Italie".

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