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Nicolas Dupont-Aignan enrage face aux tentatives de sauvetage de l'euro

Nicolas Dupont-Aignan a fustigé mardi au micro d'Europe 1 les tentatives de sauvetage de l'euro. Un système qui "nous asphyxie", selon le candidat à l'Elysée de Debout la République.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nicolas Dupont-Aignan est le candidat de Debout la République à la présidentielle de 2012 (LOIC VENANCE / AFP)

Nicolas Dupont-Aignan a fustigé mardi au micro d'Europe 1 les tentatives de sauvetage de l'euro. Un système qui "nous asphyxie", selon le candidat à l'Elysée de Debout la République.

A la veille du sommet européen qui a pour objectif de trouver un accord pour sortir la zone euro de la crise, Nicolas Dupont-Aignan a "enragé" mardi devant les tentatives de sauvetage de l'euro.

Le candidat de Debout la République à l'élection présidentielle a dénoncé, à propos de la crise de la dette et des volontés de recapitaliser les banques : "On va déverser des dizaines des centaines de milliards d'euros en pure perte ! Nos dirigeants sont vaniteux à ce point ?"

"J'enrage ! Pourquoi vouloir sauver un système qui nous ruine, nous asphyxie, asservit notre peuple ? C'est fou quand on y pense", a asséné le député de l'Essone.

Les dix pays de l'UE hors euro "marchent mieux", "parce qu'ils n'ont pas une monnaie surévaluée, parce qu'ils ont gardé leur liberté monétaire, parce que leurs exportateurs peuvent encore produire chez eux et donc ils ont moins de dette", a-t-il avancé.

"Tous ceux qui se sont mis avec le mark -c'est l'euro-mark aujourd'hui- sont en train de crever", a-t-il lancé.

"On est en train de voler les Français"

Il s'est insurgé contre le AAA des agences de notation financière dont "on fait un dieu". "On est passé à un système de prédation par les banques privées qui se sont arrogées la création monétaire. C'est de l'usure."

Recapitaliser les banques ? "On est en train de voler les Français" en donnant "des dizaines de milliards à des gens qui ont échoué, ne réduisent pas leur rémunérations, qui se sont accordé des dizaines de milliards de bonus et prennent l'épargne des Français pour la jouer sur les marchés", a accusé le député.

Pour lui, l'enjeu du sommet européen de mercredi qui se déroulera à Bruxelles c'est "de voler encore plus les Français, les Italiens, de les pousser dans la ruine."

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