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Municipales : le spectre du vote sanction

Dans un sondage Ifop pour le "JDD", 26% des français expriment leur volonté de "sanctionner" la politique de François Hollande. Un chiffre élevé qui pourrait profiter aussi bien à l'UMP qu'au Front national.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La présidente du Front national, Marine Le Pen, le 15 septembre 2013 pour l'université d'été du parti à Marseille (Bouches-du-Rhône). (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Quels critères vont prendre en compte les Français au moment de voter pour élire leur maire ? Les enjeux locaux d'abord, mais pas seulement. Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, publié dimanche 29 septembre, si 61% des personnes interrogées votent "principalement en fonction de considérations locales", 26% expriment la volonté de "sanctionner la politique du président de la République et du gouvernement". Seulement 10% comptent au contraire la soutenir.

Ce chiffre tentant d'évaluer la part future du "vote sanction" est élevé : lors du précédent scrutin municipal, en 2008, la volonté de sanctionner était déclarée par 21% des sondés dans une enquête publiée au mois de mars. Un ressenti qui, rappelle le JDD, s'était traduit dans les urnes par un revers important pour l'UMP, qui avait perdu une trentaine de villes importantes.

La fiscalité et la sécutité, premiers enjeux pour les Français

Au delà de la "vague bleue", certains mettent en garde contre la possibilité d'une vague "Bleu marine", le Front national étant souvent le premier à bénéficier de ce type d'atmosphère. Interrogés sur les enjeux les plus importants pour eux dans ce scurtin, les Français répondent en premier lieu la fiscalité (32%), puis la sécurité et l'emploi (30% tous les deux) et enfin l'éducation (26%). 

Sondage effectué les 27 et 28 septembre par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 1 024 personnes françaises de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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