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Municipales : 500 candidats d'ouverture sur les listes UMP

Ils viennent de la gauche, du centre, ou incarnent la diversité... et seront estampillés UMP lors du scrutin de mars prochain. Une liste de 500 noms a déjà été établie, selon le Figaro, et le parti présidentiel ne compterait pas s'arrêter là.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS / Christian Hartmann)

Reproduire à l'échelle locale ce qui a été fait dans le gouvernement en mai dernier. C'est l'objectif de Nicolas Sarkozy, qui a chargé Alain Marleix, le Monsieur Elections de l'UMP, d'ouvrir le plus largement possible les listes du parti pour les municipales.
_ Résultat : dans les villes de plus de 30.000 habitants, il y aura en moyenne un à deux candidats d'ouverture, selon Alain Marleix, interrogé par le Figaro. Des anciens socialistes convertis au sarkozysme, des centristes qui saisissent la main tendue de l'UMP ou encore des membres de la société civile représentatifs de la "diversité" française.

Une quinzaine de listes seront donc menées par ces candidats de l'ouverture, et notamment les membres de la Gauche Moderne, le parti de "sarkozystes de gauche" fondé par l'ancien socialiste Jean-Marie Bockel : le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie sera tête de liste à Mulhouse, Yves Urieta à Pau et Jean-Marie Kutner à Schiltigheim.

Le Modem toujours dans la ligne de mire de l'UMP

Autre cible de choix pour l'UMP : les membres du Modem de François Bayrou. Plusieurs maires sortants n'ont pas hésité à répondre à l'appel du parti présidentiel, comme Alain Cazabonne à Talence, Nicole Rivoire à Noisy-le-Sec ou encore Hervé Chevreau à Epinay-sur-Seine.

A Paris, aussi, le MoDem est en butte à la volonté de l'UMP d'attirer de nouveau centristes sous ses couleurs... Le parti a donc différé à début janvier la publication de ses vingt têtes de liste.

A Toulouse, Nantes, Marseille, Avignon, Colmar ou encore Chartes... la deuxième ou la troisième place de la liste UMP sera réservée à une personnalité "d'ouverture".

Et ce n'est qu'un début, assure Alain Marleix. Celui qui chargé des élections à l'UMP espère dans le Figaro "doubler la mise d'ici le mois de février".

Céline Asselot (avec agences)

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