Motions à l'UMP : la "Droite forte" (sarkozyste) l'emporte

Il n'y a pas l'élection du
président de l'UMP qui a pris du temps au parti. Il y a aussi celle la motion.
Six étaient en lice. Et on connait à peine le résultat (36 heures après le vote des militants). C'est celle de la Droite Forte qui est en tête. La
Droite forte est un courant sarkozyste-copéiste. Elle a recueilli 28% des voix,
devant la Droite sociale du filloniste Laurent Wauquiez (21,7%), les
Humanistes de Jean-Pierre Raffarin (18%), les Gaullistes (12,3%), la Droite populaire (10,8%) et la Boîte à idées (9,2%).

Il fallait dépasser 10% pour être officiellement reconnu.

Les trois premières motions

Pour Geoffroy Didier, l'un des chefs de file de la Droite forte, "c'est un séisme militant et la preuve d'un attachement au sarkozysme ".

La Droite forte est une référence à "La France forte", le slogan de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle 2012. Elle avait mené une campagne active avec des propositions choc, voir provocatrice : l'interdiction du droit de grève pour les enseignants ou encore faire du 1er mai "une grande fête de la droite".

La Droite sociale, du filloniste Laurent Wauquiez, avait fait campagne en faveur des "classes moyennes " et contre "l'assistanat ".

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin emmenait quant à lui la motion "France moderne et humaniste". Un mouvement soutenu par Luc Chatel, et Jean Leonetti, qui regroupait des centristes, des libéraux et des gaullistes sociaux, en faveur d'un "humanisme social, libéral et européen ".