Mort de Robert Badinter : l’ancien ministre de la Justice s’est éteint à l’âge de 95 ans
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Robert Badinter était le visage des droits de l’Homme et des libertés. Abolir la peine de mort fut le combat de sa vie. L’ancien garde de Sceaux de François Mitterrand est mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, à l’âge de 95 ans. Le président de la République, Emmanuel Macron, a honoré la mémoire d’un homme d’idéaux, aux accomplissements historiques, qui "ne cessa jamais de plaider pour les Lumières". Il laisse un héritage majeur, entre la dépénalisation de l’homosexualité ou la lutte contre l’antisémitisme.
"Il était l’idée même de la justice" selon Olivier Faure
Robert Badinter a été unanimement salué, bien au-delà de l’exécutif. "Pour nous tous, c’était un repère et une référence, pas seulement en termes de justice. (…) C’était un homme qui était le défenseur des principes qui nous permettent de vivre ensemble", a déclaré François Bayrou, le président du MoDem. "Il était l’idée même de la justice, et il a laissé une trace considérable dans l’histoire des humanistes", a de son côté commenté Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste. Homme aux multiples combats, Robert Badinter emporte avec lui une certaine idée de la politique.
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