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Moralisation de la vie publique : ce projet de loi n'apportera "aucun bénéfice à court terme"

Alexandre Malafaye, écrivain et président du cercle de réflexion Synopia, estime que le projet de loi, porté par François Bayrou avant qu'il ne démissionne du gouvernement, est une "loi de campagne" qui "ne va pas à l'essentiel".

Article rédigé par franceinfo
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L'hémicycle de l'Assemblée nationale, le 25 novembre 2015. (YANN BOHAC / CITIZENSIDE / AFP)

Alexandre Malafaye, écrivain et président du cercle de réflexion Synopia issu de la société civile, a estimé, jeudi 22 juin, sur franceinfo que le projet de loi de moralisation de la vie publique était "précipité".

Il y a "un problème de légitimité"

"Le problème de la démocratie française, ce n'est pas simplement la question des notes de frais des parlementaires", a expliqué Alexandre Malafaye, qui vient de lancer l'Observatoire citoyen du renouveau démocratique. Selon lui, il y a "un problème de légitimité démocratique du pouvoir, de reconnaissance des Français dans leurs parlementaires et d'engouement des Français pour leur élection".

Le projet de loi de moralisation de la vie publique, porté par François Bayrou avant qu'il ne démissionne du gouvernement, est une "loi de campagne", qui "ne va pas à l'essentiel" et qui n'apportera "aucun bénéfice à court terme", a ajouté l'écrivain sur franceinfo.

"La fête est finie, la campagne est finie"

"La fête est finie, la campagne est finie", a rappelé Alexandre Malafaye, qui a dénoncé un projet de loi réalisé "en réponse à l'affaire Fillon". "Réfléchissons à froid", a-t-il proposé, pour aboutir à la création d'un "code de déontologie".

Moralisation de la vie publique : ce projet de loi n'apportera "aucun bénéfice à court terme", explique Alexandre Malafaye

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