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Montebourg et Bartolone affichent l'unité du PS lors de la Fête de la Rose

Cette année à Frangy-en-Bresse, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif recevait Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale pour sa Fête de la Rose. Les deux hommes, qui ont tendance depuis des mois à faire entendre une parole discordante, se sont cette fois montrés unis derrière l'exécutif.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Patrick Audouard Maxppp)

Cette 41ème édition de Fête de la Rose, la traditionnelle pré-rentrée d'Arnaud Montebourg,  s'est passée sous le signe de l'union. Dans leurs interventions, le ministre du Redressement productif et celui de l'Assemblée nationale ont affiché "l'unité " et le  "rassemblement ". "Il y a besoin de la mobilisation et du rassemblement des
socialistes"
 a ainsi déclaré Claude Bartolone avant d'insister : "Le président sait qu'il a besoin à la
fois d'élus et de militants mobilisés pour réussir ce quinquennat"
 a-il-ajouté.

De son côté, le ministre du Redressement productif, dont
les marques d'indépendance ont parfois déplu au PS ces derniers mois, a par exemple trinqué "à l'unité et la
combativité, deux grandes manières de changer l'état des chose
s".

Des répliques à Mélenchon

Cette Fête de la Rose a également permis aux deux hommes de répondre aux violentes critiques de Jean-Luc Mélenchon dans le Journal du Dimanche. Le Leader du Front de gauche avait  notamment accusé le ministre
de l'Intérieur Manuel Valls, d'être "contaminé " par Marine Le Pen et
affirmé que François Hollande avait "plongé notre pays dans la
déprime
".

"Est ce que Jean-Luc Mélenchon peut prétendre gouverner ?" (Claude Bartolone, président de l'Assemblée)

Pour Claude Bartolone, Jean-Luc Mélenchon doit comprendre que si "ce n'est
pas un gouvernement composé de socialistes, de gens de gauche et d'écologistes"
 qui gouvernent, "c'est la droite ". Pour sa part, Arnaud Montebourg a
défendu son collègue Manuel Valls en déclarant que le PS combattait
le Front national en pratiquant le "patriotisme économique et social  ",
alors que la droite faisait du "nationalisme ethnique, dans
l'imitation du lepénisme"

Des déclarations qui surviennent à la veille d'une rentrée
qui s'annonce difficile, notamment avec des dossiers délicats comme les
retraites, ou encore la réforme pénale, qui a déjà été source de conflits entre
Manuel Valls et la garde des sceaux Christiane Taubira
.

Enfin en clin d'oeil au ministre du Redressement productif, qui avait posé avec une marinière pour vanter le "Made
in France", quelques militants avaient ce dimanche revêtu la même tenue.

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