Laurence Parisot l'a trouvé " trèssexy " , tandis que d'autres relevaient son côté Jean-Paul Gaultier. Unechose est sûre : en posant en marinière à la Une du supplément magazine du Parisien,samedi,** Arnaud Montebourg a fait son petit effet. Et pas seulement dansle landernau médiatico-politique parisien : la marinière est devenueinstantanément le dernier vêtement à la mode, selon la société bretonne qui lesfabrique.Armor-Lux relève que ses ventes ontprogressé de 60 à 65 % sur la seule journée du samedi 20 octobre, parrapport au samedi précédent. La flambée a surtout été mesurée sur les ventes enligne : 7.000 connexions dans la journée, contre une moyenne de 2.000habituellement, selon Jean-Guy Le Floc'h, patron de l'entreprise bretonne. Les responsables d'Armor-Lux ont également suivi, heure par heure, l'engouementpour ces maillots à rayures dans leurs 50 boutiques en France. " Incroyable ": Jean-Guy Le Floc'h n'en revient pas. " La marinière devient un basiquede l'habillement en France, même si ce n'est pas encore comme le jean " ,relève le chef d'entreprise, qui s'attend à une envolée des ventes pour les fêtesde fin d'année.Vareuse, chaussons et bodyFondée il y a plus de 70 ans (1938)à Quimper sous le nom de Bonneteries d'Armor, Armor-Lux a été rachetéz en 1993par Jean-Guy Le Floc'h (ancien cadre du groupe Bolloré) qui a relancél'activité. L'entreprise, qui a réalisé 82 millions d'euros de chiffred'affaires en 2011 (contre 19 millions en 1993), emploie 600 personnes dont 380dans ses usines de Quimper.Outre les marinières, classiques ou fluo, Armor-Lux fabrique aussi des vareuses, des slips, des chaussons et propose même une ligne de body pour les marins en herbe... De quoi donner quelques idées à Arnaud Montebourg pour ses prochaines campagnes de promotion du "made in France".