Michèle Alliot-Marie sous le feu des critiques à l'Assemblée Nationale
C'est Noël Mamère qui a lancé la première salve. "Dans une République qui se veut irréprochable, il y a des choses qui ne se font pas" déclare le député Verts. "Dans n'importe autre quel pays de l'UE, on vous aurait demandé de démissionner. C'est ce que je vous demande aujourd'hui."
"Vous aurez beau répéter des mensonges, ça n'en fera pas des vérités", répond la ministre des Affaires Etrangères. "Pendant que vous vous complaisez dans la polémique, moi je travaille pour aider la Tunisie", affirme-t-elle avant d'énumérer les défis qui attendent les autorités tunisiennes.
MAM parle d'une "campagne indigne"
Quelques questions plus tard, c'est au tour du député socialiste des Landes, Alain Vidalies, de monter au filet : "La ministre des Affaires Etrangères adapte ses explications au fur et à mesure des révélations" affirme l'élu. "Ce voyage privé se transforme en voyage d'affaires. Personne ne peut soutenir que l'opération financière
"Un Quai d'Orsay à la dérive"
Le député PS de l'Eure, François Loncle, interpelle ensuite Michèle Alliot-Marie sur "le discrédit de la diplomatie française", parlant d'une "absence patente de ligne politique claire", d'un "Quai d'Orsay à la dérive" et d'un "déséquilibre entre les valeurs humanistes portées par la France et les excès de la Realpolitik".
"Ni vos attaques, ni vos injures ne me détourneront de ma tâche" répond la chef de la diplomatie française. "Nous travaillons sur les sujets sur lesquels on ne vous entend pas", affirme-t-elle avant d'énumérer les dossiers, de la Côte d'Ivoire au Proche-Orient, où selon elle le PS est absent.
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